Le forum libre des Mutants
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le forum libre des Mutants

>>>www.lesmutants.com<<<
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

 

 Oui, non, peut-être ...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Goran




Nombre de messages : 134
Age : 64
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 22/04/2006

Oui, non, peut-être ... Empty
MessageSujet: Oui, non, peut-être ...   Oui, non, peut-être ... EmptyLun 5 Fév - 11:41

Comment ose-t-on encore parler d’égalité et de liberté?

Puisque nous fonctionnons en mode compétitif dans un cadre hiérarchique, le plus naturellement du monde, comme tout ce qui vit. Nous l’avons toujours fait et nous ne changerons rien tant que nous serons vivants. Il s’agit d’agressivité intra spécifique.
Qui a jamais connu des gens aux comportements égalitaires purs (on ne parle pas de réciprocité), ou vécu une expérience dans la durée sans aucun rapport hiérarchique? Ne voit-on pas toute société fonctionner inévitablement de façon hiérarchique, jusque dans le détail?
Certes, camarade est un mot terrible, or que de rapports hiérarchiques au quotidien chez les camarades, et pour faire cliché, avec certains plus égaux que d’autres.
Une idée qui me plait, ni Dieu ni maître, mais que je ne peux jamais appliquer sous peine de tout perdre (allez dire à un supérieur « je suis votre égal  »).
Bref, ces idées ressemblent à des aberrations statistiques dans la pratique, et à des étendards de vertu, des justifications dont on se drape pour se leurrer et leurrer, tant l'on se justifie toujours et toujours (tout comme le langage, la qualité de l'argumentation préside à la force de conviction d’une utopie, telle une arme).
L’intérêt de cet exercice de réflexion consiste à mettre en évidence un comportement auquel nul n’est soustrait, un déterminisme évolutif auquel nul n’échappe.
Et les déterminismes évolutifs inconditionnels, il y en a plein: les motivations affectives, la transmission de ses gènes bien-aimés, …
Et logiquement, l’évolution de notre espèce nous conduit vers une course aux armements et à une compétitivité croissante intra spécifique.
Revenir en haut Aller en bas
Proces




Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 15/11/2006

Oui, non, peut-être ... Empty
MessageSujet: Re: Oui, non, peut-être ...   Oui, non, peut-être ... EmptyVen 9 Fév - 1:16

Houlà! Qu'est-ce à dire...? Une "class struggle" des temps nouveaux. J'avoue ma perplexité en lisant ce bulletin. Quel est l'exercice de reflexion ici? Faut-il essayer interpréter d'une manière totalement nouvelle cet assemblage de mots complètement non-inédit?
...
La liberté comme autodétermination de se mettre à l'égalité des autres?
Chercher l'égalité (la similitude) dans les différentes formes de liberté que chacun aura choisi?
Ni dieu, ni maître, c'est facile à dire et pas facile à faire, je le reconnais; mais il faut reconnaitre qu'on se passe facilement de l'un comme de l'autre, si d'aventure cela arrive.
L'anarchie est pour moi une question d'échelle, je ne pourrais jamais rivaliser avec une plaque tectonique qui m'imposera quoiqu'il arrive son mouvement, idem quand il y a 6 milliards d'êtres "pensant".
Alors, Goran , peux tu préciser un tantinet ton schéma, parce que là....c'est vague.
Revenir en haut Aller en bas
Goran




Nombre de messages : 134
Age : 64
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 22/04/2006

Oui, non, peut-être ... Empty
MessageSujet: Re: Oui, non, peut-être ...   Oui, non, peut-être ... EmptySam 10 Fév - 7:24

Des exemples en vrac de comportements façonnés par l'évolution : la sexualité sous ses diverses formes (± réfractaire à la "socialisation culturelle"), le mensonge sous ses diverses formes, le besoin de considération par autrui, l'autovalorisation, certaines peurs (araignées, hauteurs,...), ... ... ...

"si un gène apparaît qui se trouve pousser celui qui en est porteur à un comportement favorisant la survie ou la reproduction d'autres porteurs de gènes susceptibles de contenir une copie de lui-même, alors il peut se développer, même si l'avenir de son propre porteur s'en trouve compromis. C'est cela, la sélection parentale." " (...) pour le meilleur ou pour le pire, c'est bien d'un amour fraternel au sens littéral dont nous sommes porteurs" R. Wright

Plus de références et une superbe bibliographie sur le site de Brights-France par le collectif "Alphapsy". La sociobiologie c'est pas trés nouveau...
Revenir en haut Aller en bas
Goran




Nombre de messages : 134
Age : 64
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 22/04/2006

Oui, non, peut-être ... Empty
MessageSujet: Re: Oui, non, peut-être ...   Oui, non, peut-être ... EmptySam 10 Fév - 7:32

La théorie de l'évolution en deux mots

AlphaPsy a écrit:
La théorie darwinienne de l’Evolution se laisse à peu près résumer en deux idées : l’Arbre de la Vie (deux êtres vivants, quels qu'ils soient, ont un ancêtre commun) et la Sélection Naturelle (les populations convergent vers des adaptations par l’élimination forcée de variations produites au hasard). La première n’était pas si nouvelle au temps de Darwin, et elle fait aujourd’hui l’unanimité dans l’opinion scientifique. La seconde a toujours été plus controversée, mais cela ne l’a pas empêchée de traverser avec succès 150 ans de recherche expérimentale. La théorie de l’adaptation par sélection naturelle est le cœur de la doctrine évolutionniste ; c’est l’Idée Dangereuse de Darwin. Avec elle, nous pouvons comprendre comment des processus mécaniques et idiots, qu’aucune intention n’anime, peuvent produire des activités complexes dotées de fonctions, comme la respiration, la photosynthèse ou la pensée. Récemment, l'évolutionnisme a pris quatre tournants importants.

Le premier est l'application à certains aspects du cerveau humain de la théorie de l'adaptation. Il est trivial de considérer la vision, par exemple, comme une adaptation - c'était même un des exemples favoris des darwiniens contre la théologie naturelle; pourquoi n'en serait-il pas de même d'autres fonctions du cortex? Pourquoi l'évolution aurait-elle produit un cerveau gratuitement sans le doter de certaines recommandations quant aux comportements qui sont adaptatifs (la reproduction, l'assistance à la parentèle, etc.) et à ceux qui ne le sont pas (ne pas faire attention aux gouffres, toucher des serpents, aimer la saleté, etc.)? C'est en posant des questions de ce genre que la Sociobiologie et la Psychologie Evolutionniste ont soulevé des scandales retentissants, et qui résonnent encore. Toutes deux sont bien vivantes aujourd'hui (la sociobiologie sous le nom d'écologie comportementale), et produisent des résultats intéressants. Leur négligence de la culture humaine, qui reste leur plus grand défaut, s'atténue de jour en jour. C'est pourquoi nous pensons qu'il est temps de les réconcilier avec le reste des sciences humaines; ce site consacre une très large place à ces travaux injustement méprisés.

Le second tournant est la modélisation in silico des processus évolutifs, depuis l'invention des algorithmes génétiques. En dépit de son abstraction, elle a donné de belles découvertes théoriques, comme l'importance du cross-over dans l'apparition de variations phénotypiques. Philosophiquement, elle a fait mieux encore: elle a permis d'envisager une sorte de théorie générale de l'Evolution, dont l'évolution biologique ne serait que le modèle restreint. Nous pouvons désormais tenter d'imaginer sans trop nous égarer ce que pourrait être une évolution sans carbone, une évolution extraterrestre, et surtout, une évolution faite de représentations mentales. C'est le troisième tournant.

Les modèles évolutionnistes se sont avérés applicables à des cas aussi divers que le progrès des techniques ou la propagation des croyances religieuses. Pour l'opinion cultivée, ce genre de modèles se réduit trop souvent à la mémétique de Dawkins et Dennett, qui est le moins raffiné de tous ces modèles. Les slogans des méméticiens cachent d'autres théories plus testables et moins métaphoriques de l'évolution culturelle, dont ce site se fait l'écho.

Le dernier grand tournant est la fusion de la biologie de l'Evolution avec la Théorie des Jeux. Elle permet de traduire dans les deux langues des notions importantes, comme la coopération, la valeur d'une stratégie, la fréquence-dépendance, la stabilité des équilibres, etc. Couplée avec des modèles d'évolution culturelle et de sociobiologie, la théorie des jeux évolutionnaire est un outil puissant pour comprendre l'évolution de l'altruisme et de la coopération parmi les humains. Nous sommes bien loin de la lutte pour la vie et du droit du plus fort à quoi les esprits malveillants réduisent le darwinisme.

bibliographie

AlphaPsy a écrit:
pour débuter
Dawkins R (1978), The selfish gene (Le gène égoïste)
Dennett D (2003), Freedom evolves (Théorie évolutionniste de la liberté)
Dennett Daniel (2000), Darwin's dangerous idea (L'idée dangereuse de Darwin)
Diamond, Jared (1993), The THird Chimpanzee (Essai sur l'évolution et l'avenir de l'animal humain)
Tooby J & Cosmides L, (2000), Presentation of evolutionary psychology
Darwin, Charles (0), The Origin of Species
Orr, HA (0), The genetic theory of adaptation: a brief history

articles généraux
Krebs & Davies (2004), Behavioral Ecology
Diamond, J. (1977), Colonization Cycles in Man and Beast
Singer, Peter (1999), A Darwinian Left: Politics, Evolution and Cooperation
Sperber D & Hirschfeld L (2000), Culture, cognition and evolution
Boden, MA (0), The Philosophy of Artificial Life
Darwin, Charles (0), The Descent of Man (La filiation de l'Homme)
Ruse M (2000), Taking Darwin Seriously : A Natural Approach to Philosophy
Sterelny K (2003), Thought in a hostile world

détail
Alcock J (2000), Animal Behavior: An Evolutionary Approach
Cronk L, Napoleon Chagnon, William Irons (2000), Adaptation and Human Behavior: An Anthropological Perspective
Daly M &Wilson M (1999), An evolutionary psychological perspective on homicide
De Waal F (2000), Good natured (Le Bon Singe : les bases naturelles de la morale)
Donald M (2000), The origins of modern mind (Les Origines de l'esprit moderne)
Duchaine B, Cosmides L & Tooby J (2001), Evolutionary psychology and the brain
McShea DW (1998), Possible Large-Scale trends in animal evolution: eight live hypotheses
Morris SC (2003), Life's solution : Inevitable Humans in a Lonely Universe
Nesse, R.M. WIlliams GC (1994), Why we get sick : the new science of darwinian medicine
Trivers, Robert (2000), Reciprocal Altruism
Boden, MA (0), The Philosophy of Artificial Life
Buss D (2000), Evolutionary Psychology: The New Science of the Mind
Ceste, ME; Doyle, JC (2002), Reverse Engineering of Biological Complexity
Darwin, Charles (0), Variations of animals and plants under domestication
Pinker S (2002), The blank slate (Comprendre la nature humaine)
Sterelny K (2003), Thought in a hostile world
Bloch, Maurice (2006), Where did Anthropology go? the need for 'Human Nature'
Oddling-Smee, Laland, Feldman (2004), Niche Construction: the neglected process in evolution

si vous avez le temps
Altenberg, L (2004), Modularity in organisms: some low-level questions
Barkow J (2001), Do extraterrestrials have sex (and intelligence)?
Wilson DS & Sober E (2000), Reintroducing group selection in human evolution
Wright R (2000), The moral animal (L'Animal moral : psychologie évolutionniste et vie quotidienne)
Earl, DJ ; Deem, MW (2004), Evolvability is a selectable trait
Revenir en haut Aller en bas
Goran




Nombre de messages : 134
Age : 64
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 22/04/2006

Oui, non, peut-être ... Empty
MessageSujet: Re: Oui, non, peut-être ...   Oui, non, peut-être ... EmptySam 10 Fév - 7:34

La cognition en deux mots
AlphaPsy a écrit:
Les sciences sociales classiques ont jusqu'ici réussi à se construire sans se prononcer - ou si peu, ou si mal - sur la nature de l'esprit humain. On s'accorde souvent à dire qu'il est essentiellement ce que la culture en fait : c'est une ardoise vierge ou une glaise inerte. On le montre souvent aussi comme étant à l'origine de ses actions, auxquelles il donne un sens et une cohérence, fût-ce parfois de façon inconsciente : c'est un sujet cohérent, sinon autonome. Comment notre esprit peut-il être à la fois aussi unifié, et aussi malléable, c'est une question qui a rarement été bien posée.

Nous ne pensons pas que l'esprit humain soit une chose très cohérente, et nous nions que la culture ait sur lui toute la puissance qu'on lui attribue.

Le cerveau humain n'est pas une table rase. C'est le produit imparfait d'une évolution complexe, comme celle de tous les autres animaux. Comme eux, il est doté de mécanismes émotionnels (tels que la peur, la honte ou l'attachement) et mentaux (tels que la vision en couleurs, la reconnaissance des visages, l'aptitude à manipuler des objets, la faculté d'acquisition du langage) que la culture peut manipuler, mais qu'elle n'a pas fabriqués, et dont elle ne peut jouer à volonté. Cela ne veut pas dire que le cerveau n'apprend rien; seulement qu'il est prédisposé à apprendre certaines choses mieux que d'autres. Nous pouvons développer une phobie des ascenceurs, des voitures ou des gazs mortels, car nous savons que ces choses sont dangereuses. Pourtant, les phobies qui concernent les serpents ou les araignées (bien moins dangereux que les ascenceurs, mais dangereux pour nos ancêtres) sont bien plus fréquentes. Le cerveau humain a été pour l'essentiel construit par la Sélection Naturelle, et il garde imprimée en lui la marque de l'artisan sur son ouvrage.

Beaucoup de ces mécanismes (souvent appelés des modules) sont dissociables du reste de l'esprit: il est possible de perdre la capacité à reconnaître les lettres ou les visages tout en conservant une vue et une cognition parfaite par ailleurs. Le cerveau n'est pas si cohérent que de petits mécanismes discrets ne puissent en être détachés. Ces mécanismes sont souvent très spécifiques et leur localisation est précise. Leur activité est largement inconsciente, rapide, et échappe au contrôle de la volonté: on ne peut pas s'empêcher de comprendre une phrase que l'on entend dans une langue que l'on connaît, ni de reconnaître un visage. De même, certains sentiments moraux agissent comme des intuitions irrépressibles dont nous ne savons pas donner la raison. L'étude de ces intuitions révèle dans l'esprit humain un assemblage hétérogène de mécanismes spécifiques et séparables, dotés d'une certaine autonomie.

Ces découvertes récentes permettent de dépasser la querelle qui oppose, dans les sciences sociales, le holisme à l'individualisme. Nous ne prônons ni l'un ni l'autre; l'étude de la culture doit commencer en deçà de l'individu, au coeur du cerveau.


Bibliographie
Alphapsy a écrit:
pour débuter
AlphaPsy (2003), 'Le Dogme' première séance d'AlphaPsy (rentrée 2003)
Boyer P (2003), Culture and Mind
Dennett D (2003), Freedom evolves (Théorie évolutionniste de la liberté)
Dennett Daniel (2000), Darwin's dangerous idea (L'idée dangereuse de Darwin)
Diamond, Jared (1993), The THird Chimpanzee (Essai sur l'évolution et l'avenir de l'animal humain)
Emery, NS, Clayton NJ (2004), The Mentality of Crows: Convergent Evolution of Intelligence in Corvids and Apes
Pinker S (1999), How the mind works (Comment fonctionne l'esprit)
Tooby J & Cosmides L, (2000), FAQ
Tooby J & Cosmides L, (2000), Presentation of evolutionary psychology
Pinker S (2002), The blank slate (Comprendre la nature humaine)
Sperber D (2000), Individualisme méthodologique et cognitivisme
Sperber, Dan (1984), Anthropologie et Psychologie: vers une épidémiologie des représentations (Malinowski Memorial Lecture)

articles généraux
Mithen S (2000), The prehistory of mind
Barkow J , Tooby J & Cosmides L (eds.) (1992), The adapted mind: Evolutionary Psychology and the Generation of Culture
Brown, Donald E (1994), The Universal People
Dehaene S (2000), The Number Sense: How the Mind Creates Mathematics (fr. La Bosse des Maths)
Hirschfeld L & Gelman S (2000), Mapping The Mind: Domain Specificity in Cognition and Culture
Sperber D & Hirschfeld L (2000), Culture, cognition and evolution
Darwin, Charles (0), The Descent of Man (La filiation de l'Homme)
Sterelny K (2003), Thought in a hostile world
Stich S (2000), L'homme est-il un animal rationnel

détail
Frith, U (2002), Autism: uncovering the Enigma
Barrett L, Dunbar R, Lycett J (2001), Human Evolutionary Psychology
Cronk L, Napoleon Chagnon, William Irons (2000), Adaptation and Human Behavior: An Anthropological Perspective
De Waal F (2000), Good natured (Le Bon Singe : les bases naturelles de la morale)
Donald M (2000), The origins of modern mind (Les Origines de l'esprit moderne)
Duchaine B, Cosmides L & Tooby J (2001), Evolutionary psychology and the brain
Hauser M (2000), Wild minds What animals really thinks
Heyes C (2003), Four routes of cognitive evolution.
Tomasello M (2000), Primate cognition
Buss D (2000), Evolutionary Psychology: The New Science of the Mind

si vous avez le temps
Bloch, Maurice (1999), How we think they think
Diamond, Jared (1997), Ethno-Ornithology of the Ketengban People (New Guinea)
Miller G (2000), The Mating Mind: How Sexual Selection Shaped The Human Nature
Nisbett RE (2000), The Geography of Thought : How Asians and Westerners Think Differently...and Why
Whiten A & R.W. Byrne (2000), Machiavellian intelligence
Wright R (2000), The moral animal (L'Animal moral : psychologie évolutionniste et vie quotidienne)
Bloch, Maurice (1999), Cognition and Ethnography
Budiansky S (2000), The truth about dogs: an enquiry into the ancestry, social conventions, mental habits and moral fiber of Canis Familiaris
Bloch, Maurice (2006), Where did Anthropology go? the need for 'Human Nature'
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Oui, non, peut-être ... Empty
MessageSujet: Re: Oui, non, peut-être ...   Oui, non, peut-être ... Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Oui, non, peut-être ...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le forum libre des Mutants :: Forum général-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser